Mercredi 9 mars 2011 a eu lieu à l’Ecole normale supérieure de la rue d’ULM une conférence de presse sur les non-titulaires de la fonction publique à l’appel de la FSU-Paris, de la CGT-Paris
et de Solidaires-Paris.
Dans une petite salle bondée où se pressaient plus d’une cinquantaine de personnes, des précaires et des syndicalistes de différents secteurs ont pris la parole.
Un gréviste de la cantine de l’ENS a évoqué la lutte que ses collègues et lui mènent depuis plus de deux mois avec le soutien de la section CGT de leur établissement et des élèves de l’école. En grève reconductible depuis plusieurs semaines, cette dizaine d’employés tient en vendant des sandwichs le midi. Durant la conférence de presse, ils s'afféraient d’ailleurs au fond de la salle à préparer des crêpes.
Ce fut ensuite au tour d’employés de la ville de Paris de relater leur situation. En particulier, se sont exprimés des salariés des caisses des écoles au sujet de leur situation de précarité, qui se double bien souvent d’un temps incomplet. Ils se sont plaint qu’alors qu’ils sont en CDI et ne sont plus considérés comme précaires, leur situation subie de temps incomplet les maintient dans une forte précarité matérielle.
Une jeune femme employée dans une mairie d’arrondissement a quant à elle évoqué sa situation de contrat aidé. Elle a décrit l’absence d’encadrement de ce type de contrat qui se développe de manière anarchique. Elle a également mis en avant l’absence de véritables perspectives de formation et d’insertion professionnelle. “Les contrats aidés, c’est l’arnaque” conclut-elle.
Les militants syndicaux n’ont pas souhaité se prononcer sur la signature ou non du protocole de négociation proposé par le Ministère de la fonction publique, arguant du fait que cette question allait être mise en débat au sein des organisations syndicales.
Pour l’instant, une nouvelle journée d’action a été évoquée pour le 23 mars, à l’appel de la CGT-Collectivités territoriales, à laquelle les autres organisations syndicales sont néanmoins conviées à se rallier.
Dans une petite salle bondée où se pressaient plus d’une cinquantaine de personnes, des précaires et des syndicalistes de différents secteurs ont pris la parole.
Un gréviste de la cantine de l’ENS a évoqué la lutte que ses collègues et lui mènent depuis plus de deux mois avec le soutien de la section CGT de leur établissement et des élèves de l’école. En grève reconductible depuis plusieurs semaines, cette dizaine d’employés tient en vendant des sandwichs le midi. Durant la conférence de presse, ils s'afféraient d’ailleurs au fond de la salle à préparer des crêpes.
Ce fut ensuite au tour d’employés de la ville de Paris de relater leur situation. En particulier, se sont exprimés des salariés des caisses des écoles au sujet de leur situation de précarité, qui se double bien souvent d’un temps incomplet. Ils se sont plaint qu’alors qu’ils sont en CDI et ne sont plus considérés comme précaires, leur situation subie de temps incomplet les maintient dans une forte précarité matérielle.
Une jeune femme employée dans une mairie d’arrondissement a quant à elle évoqué sa situation de contrat aidé. Elle a décrit l’absence d’encadrement de ce type de contrat qui se développe de manière anarchique. Elle a également mis en avant l’absence de véritables perspectives de formation et d’insertion professionnelle. “Les contrats aidés, c’est l’arnaque” conclut-elle.
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seiwqkatu (mardi, 25 novembre 2014 03:15)
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