Nous avons assisté vendredi 7 février, à la mairie du IIème arrondissement de Paris, à un colloque sur le thème de la convergence entre écosocialisme et décroissance. Trois intervenants étaient présents pour débattre et répondre aux questions de l’assistance: Mathieu Agostini pour le Parti de Gauche, Michel Lepesant pour le MOC (Mouvement des objecteurs de croissance) et Pierre Lucot pour EELV.
Il s’agissait pour les intervenants de présenter les grandes lignes de leur engagement militant et de dégager les contradictions et les éventuelles convergences entre écosocialisme et décroissance.
Les compagnies agro-chimiques font régulièrement l’objet de critiques virulentes de la part des défenseurs de l’environnement. Je souhaiterais ici rappeler les principaux griefs contre cette industrie, et en particulier contre la commercialisation des organismes génétiquement modifiés et donner des arguments, d’ordre éthique, en faveur des opposants à cette industrie et à la vision du monde qu’elle porte.
Hans Jonas est considéré, à juste titre, comme un auteur majeur pour la pensée environnementaliste. Pour lui, le développement extraordinaire de la technologie et la capacité qui est désormais la nôtre de détruire complètement notre environnement nous imposent d’étendre au champ de la considération éthique les conditions de possibilité de l’existence humaine. Cela inclut l’environnement naturel et la prise en considération de l’intérêt des générations futures. A cet égard, Jonas pose comme impératif moral la nécessité, s’il y a plusieurs effets possibles à une technologie, de toujours agir comme si le plus mauvais allait s’accomplir et de s’interdire l’usage d’une technologie potentiellement dangereuse pour l’existence humaine.
Chez Golias, sous la direction de Michel Lepesant, avec une contribution de Jérôme Vautrin, de l'Iresmo.
Notre décroissance n'est pas de droite.
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