L'oeuvre de Paulo Freire reste indissociablement liée à l'éducation populaire et à l'alphabétisation des adultes. Mais Paulo Freire est également considéré au Brésil comme une des figures importantes de la pédagogie sociale. L'auteur de cet article cherche à mettre en évidence les trois idées qui selon elle sont centrale dans le rapprochement entre l'éducation populaire de Paulo Freire et la pédagogie sociale. (Sur l'éducation populaire de Paulo Freire, il est possible de se reporter à l'article d'Alfonso Torres Carillo, Freire et l'éducation populaire)
Traduction d'un article de Karine Santos et Maria Angeli Teixeira de Paula, publié dans Interfaces Científicas - Educação • Aracaju • V.3 • N.1 • p. 33 - 44 • Out. 2014
1. Introduction
Paulo Freire se situe à l'origine de l'éducation populaire comme paradigme pédagogique innovant lorsqu'elle émerge en Amérique latine. Elle s'affirme aujourd'hui comme une œuvre collective en processus de construction et de réinvention dans les différentes expériences de lutte et d'organisation des classes populaires dans le monde entier.
Nous reconnaissons que les propositions de Paulo Freire résistent à l'imposition du temps et de l'espace hégémoniques en demeurant une œuvre contemporaine. Entre l'enseignement comme lecture du mot et lecture de la parole, Freire nous a laissé une œuvre féconde qui est restée actuelle jusqu'à aujourd'hui. Sa pensée engagée avec force et créativité continue à nous provoquer principalement pour la réinventer. Au sein des différents aspects que nous pourrions détacher, nous attirons l'attention vers les caractéristiques les plus marquantes, en fonction de notre compréhension, de la pensée freiriste, qui fait de son œuvre une référence indémodable dans différents champs du savoir : l'innovation épistémologique, l'engagement politique, la vision d'un monde d'espoir et sa signification aujourd'hui. Sans l'intention de devenir une théorie institutionnalisée, sa production intellectuelle a influencé la formation de différents champs théoriques au niveau international comme par exemple : l'animation socioculturelle en Espagne, l'éducation des jeunes et des adultes, les programmes communautaires d'éducation sociale, les projets d'éducation environnementale, l'éducation sociale à destination des personnes dépendantes à la drogue, la pédagogie hospitalière, parmi quelques perspectives éducatives.
Actuellement, au Brésil, nous nous penchons sur la compréhension de la pédagogie sociale, particulièrement comme manière d'institutionnaliser les espaces de professionnalisation et de formation des professionnels/éducateurs sociaux qui agissent dans le champ social. Le champ social, dans l'espace brésilien, trouve son origine principalement dans l'aide aux enfants et aux adolescents en situation de vulnérabilité sociale, le plupart du temps en lien avec des organisations non gouvernementales.
On peut dire que l'éducation populaire freiriste et la pédagogie sociale sont intimement liées quand nous mettons en relief leurs principaux traits : d'un coté l'éducation populaire a toujours été directement liée à des mouvements de garantie et de défense des droits sociaux, d'un autre côté la Pédagogie sociale cherche à prendre soin particulièrement de ceux qui sont en situation de désavantage social. Ainsi, nous reconnaîtrons ces particularités, en particulier lorsque nous visualiserons les aspects géographiques où chacun s'est développé, les deux en dialogue pourront contribuer à la réalité actuelle du champ social.
En accord avec Paulo Freire, une des ressemblances entre l'éducation populaire et la pédagogie sociale trouve sa source dans l'éducation avec droits.
Selon Paula l'éducation populaire au Brésil n'est pas récente :
« L'éducation populaire est née au Brésil à partir des années 1920 avec le manifeste des pionniers de l'éducation nouvelle dans lequel ces intellectuels brésiliens prônaient l'éducation populaire pour tous. Cependant, c'est seulement dans les années 1960, du fait du processus d'industrialisation et d'urbanisation que le Brésil a commencé à se préoccuper des hauts taux d'inalphabétisme des jeunes et des adultes des classes populaires relativement à la nécessité de main d’œuvre qualifiée pour le travail. Les mouvements migratoires des personnes en recherche de meilleures conditions de vie étaient constants et cet aspect a fait que l’État a repensé les politiques éducatives pour les classes populaires ».
Dans l'éducation populaire, comme dimension pédagogique du Mouvement Populaire, le processus de production du savoir est pédagogiquement plus important que son produit. Elle s’intéresse à la compréhension de comment les personnes s'organisent pour produire et vivre les expériences créatrices de connaissances. Elle développe des stratégies d'éducation qui incitent à la participation comme un moyen de promotion de la citoyenneté, comprises dans ses dimensions critiques et actives.
Streck et Santos indiquent que l'éducation populaire fait de la marge son espace préférentiel et historiquement cela a mis en lumière ces difficultés à s'entendre avec les institutions. On a beaucoup discuté pour savoir si l'éducation populaire pouvait être réalisée dans les écoles et les résultats de ces discussions semblent conduire à deux faits incompatibles. L'un deux est que dans une société démocratique, l'école peut être un lieu d'éducation populaire à partir du moment où elle met en œuvre des conditions basiques pour l'éducation populaire comme : prendre la réalité de l'apprenant comme point de référence pour le programme scolaire, s'intégrer dans une proposition politico-pédagogique transformatrice dans le sens de la justice sociale, de l'égalité et du respect de la différence, faire du dialogue le principe méthodologique et épistémologique. Un autre point est que cette pratique peut être difficilement décrétée et c'est pour cela qu'il est difficile dans une école ou dans un réseau d'école de parvenir à pratiquer l'éducation populaire. Cela nous confronte toujours à la tension entre l'institué et l'instituant, à la frontière de l'institutionnalisation.
En lien avec la pédagogie sociale, aussi bien en Europe que au Brésil, il est nécessaire de mettre en valeur que l'on a cherché à discuter du traitement des personnes en situation de vulnérabilité sociale, indépendamment de la classe sociale et des conditions économiques. En Europe, par exemple, la Pédagogie sociale touche des personnes d'âges et de classes sociales différents. Une de ces caractéristiques principales, c'est qu'elle est tournée vers les personnes du troisième âge. Avec l'augmentation des attentes des populations de différents pays et le vieillissent de la population mondiale, de nouveaux défis se sont présentés pour l’État qui rencontre des difficultés pour entendre cette population tant en termes de santé, d'habitation que d'éducation. De cette manière, la Pédagogie sociale a chercher différentes stratégies pour entendre ses personnes, indépendamment de leur classe sociale.
Quand l'on se réfère à l'histoire de l'éducation populaire, il est possible de percevoir qu'au Brésil, ses actions sont en lien avec les mouvements sociaux et de résistance aux systèmes oppressifs et autoritaires durant la période de la dictature militaire et après la dictature militaire. Un des objectifs principaux aux débuts de l'éducation populaire était de promouvoir la participation des sujets à la construction d'un projet politique de société au moyen de solutions construites collectivement, dans lesquelles on prétendait dépasser les inégalités sociales.
Il existe de nombreuses études qui ont cherché depuis plusieurs années à diffuser les idées et les concepts de l'éducation populaire et de Paulo Freire au Brésil. On peut rappeler quelques auteurs : Brandao (1982, 2002) Garcia (1983), Gadotti (2007), Streck (2006).
Dans l'éducation populaire, comme dans la dimension pédagogique propre au Mouvement Populaire, le processus de production du savoir est pédagogiquement plus important que son produit. On s’intéresse à la compréhension de la manière dont les personnes s'organisent pour produire et vivre les expériences créatrices de connaissances. On développe des stratégies d'éducation qui incitent à la participation comme un moyen de promouvoir la citoyenneté, comprise dans leurs dimensions critiques et actives.
Des concepts comme : résistance des mouvements, intériorisation de l'éducation populaire dans les écoles et dans la pratique éducative diversifiée à la campagne et dans la santé, le respect du savoir populaire, l'affirmation de l'hégémonie des savoirs, la promotion de l'autonomie des individus, la nécessité de rompre avec des systèmes oppresseurs, l'incorporation du savoir érudit et populaire, la patience pédagogique, l'ouverture vers la connaissance, la préservation, la création et la ré-élaboration des savoirs, sont des éléments essentiels et très soulignés dans l'éducation populaire.
En relation avec la pédagogie sociale, nous trouvons des chercheurs dans différents pays qui veulent diffuser les idées de cette conception de l'éducation. Parmi ceux-ci nous pouvons faire figurer : Petrus, Cabanas, Nunez, Machado, Machado et Paulo, ainsi que Souza Neto, Silva et Moura, et Graciani.
Petrus en définissant les caractéristiques et l'expansion de la pédagogie sociale en Espagne et en Europe ces dernières décennies, décrit que cette expansion est expliquée par des facteurs divers qui surgissent dans le contexte social ces derniers temps comme : les nouvelles politiques sociales, l'avènement de la démocratie, de nouvelles formes de bien être social et la conscience de la responsabilité face aux nouveaux problèmes dérivés de la vie dans les grands centres urbains.
Pour Petrus (1997) : « la démocratisation des sociétés et la demande de service de protection sociale sont arrivés possiblement comme un des principaux facteurs de développement de la pédagogie sociale ».
Dans la définition de Mollenhauer, la pédagogie sociale serait « le plus avancé champ d'expérimentation de la société, parce que sa tâche n'est pas de transmettre des contenus culturels, mais exclusivement de s'occuper de la manière de dépasser les problèmes émergents des personnes en formation en vue de leur développement et de leur intégration ». Les yeux des éducateurs seraient ainsi disponibles pour regarder et expérimenter de nouvelles visions du futur, une société qui peut accueillir tout le monde comme citoyen de fait et de droit.
L'éducation tant par l'éducation populaire, comme pour la pédagogie sociale, est considérée non seulement comme un mode de scolarisation, mais comme un processus politique qui contribue à l'existence humaine.
Selon Streck et Santos, la pédagogie social, intéressée par la dynamique des conditions de vie de familles, d'enfants, de jeunes, d'adultes et de personnes âgées s'insère dans le contexte des problèmes qui surgissent à partir de la condition sociale. Dans une perspective catalisatrice d'activités qui atteignent la communauté et la société comme un tout, elle trouve dans le populaire une référence qui mobilise son action pédagogique.
Ainsi, cet article a pour objectif de détacher dans l'oeuvre de Paulo Freire les fondements relationnels liés à la pédagogie sociale, de manière à contribuer à des réflexions autour de la thématique de la formation de l'éducateur social au Brésil.
La méthode utilisée dans cet article a été la révision bibliographique et l'analyse des œuvres de Paulo Freire et des chercheurs de la Pédagogie sociale au Brésil et en Espagne.
Comme une œuvre qui se montre toujours actuelle, Freire fait appel aux éducateurs pour une pédagogie de l'espérance, cherchant à annoncer des chemins que nous autres éducateurs sociaux nous sentons quand nous sommes face à des personnes que nous rencontrons quotidiennement. Il disait : « Aujourd'hui, plus qu'à d'autres époques, nous devons cultiver une éducation de l'espoir en tant que nous encapacitons les sujets historiques mis au défi et que nous dépassons les situations limites qui nous déshumanisent tous ».
Nous recherchons chez Freire des approches théoriques qui contribuent à penser une pédagogie sociale originalement brésilienne, ainsi nous reconnaissons le Brésil comme un pays avec beaucoup de particularités dues à sa dimension territoriale et culturelle qui rendent possible de développer et d'approfondir différentes pédagogies sociales.
Dans ce sens, nous abordons trois importants aspects de l’œuvre de Freire en lien avec la pédagogie sociale : l'innovation épistémologique, l'engagement social, et la vision du monde comme espérance. Nous conclurons sur la signification de l’œuvre de Freire et sur son actualité en faisant le lien avec la pédagogie sociale.
2. La composition théorique de Paulo Freire
Situer Freire dans le contexte de la pédagogie sociale, spécialement autour de cette discussion au Brésil requiert que l'on regarde avec attention la problématique de l'exclusion. Nous ne somme pas ici à vouloir nous référer au terme d'exclusion comme un concept abstrait, tellement large que l'on ne parvient pas à l'atteindre, mais nous nous référons au processus historique d'exclusion et de négation des droits de milliards de femmes et d'hommes, d'enfants et de jeunes qui passent et vont passer dans notre pays. Cette spécificité oriente le regard que nous souhaitons donner à la compréhension de la théorie de Paulo Freire comme fondement de la pédagogie sociale au Brésil.
Ici, il est clair que Freire maintenait dans sa riche production théorique une position politique (…) son sens politique et de classe sont présupposés : un processus de libération via la conscientisation et la lutte politique.
En accord avec Torres, l'éducation populaire se réfère à une interprétation critique de la réalité, elle possède un caractère gnoséologique, elle se positionne face à la réalité et construit une alternative, cependant elle possède un caractère politique, elle oriente les actions pratiques et théoriques pour une transformation déterminée de la réalité, aussi bien individuelle que collective. Outre cela, le sens de ces expérience éducatives populaires se trouvent dans les pratiques et les connaissance, potentiellement libératrices. Il ne s'agit pas de son application, mais de sa (re)création et de sa (ré)invention dans les contextes et au moyen des possibilités thématiques dans lesquels sont situés les sujets.
Cela nous indique que la compréhension de la théorie se donne comme la pratique reflétée. La pédagogie est l'explicitation d'une action éducative en tant que « pratique de la liberté » et de justice sociale. Le livre classique de Paulo Freire, Pédagogie des opprimés, marque le rôle du sujet qui cherche le changement dans la construction de sa pédagogie. Pour cela, dans ce livre se trouvent des références théoriques distinctes qui, si elles ne sont pas interprétées à partir de la pratique, suggèrent un dilettantisme théorique. La rigueur, dans ce cas, ne s'appuie pas sur le dogme d'une théorie ou d'une discipline, mais sur les exigences de la pratique.
2.1. L'innovation épistémologique
A partir de la proposition de l'analyse de la réflexion théorique de Freire, nous pouvons dire qu'une contribution fondamentale est le défi proposé par l'auteur pour travailler dans la perspective de la réalité de l'opprimé. Comme réalité, Freire considérait dans le social, le culturel, l'histoire et la politique comme des aspects importants pour la réalisation d'une lecture du monde. Comme l'affirme Zitkoski « à partir de cet univers, le défi dialogique-critique converge pour des transformations sociales nécessaires et imprescriptibles pour atteindre une vie plus digne, principalement pour les secteurs plus opprimés et exclus ».
Dans les dernières décennies, au Brésil, ont existé des avancées et conquêtes en relation avec les droits politiques et sociaux pour les personnes exclues et opprimées dans notre pays. Tandis que ces avancées ont été lentes et sont critiquées quotidiennement par les élites conservatrices qui désirent maintenir le même ordre social et excluant, les mouvements sociaux et des segments politiques déterminés ont cherché leurs propres politiques publiques sociales en introduisant de nouveaux concepts de droits.
Souza Neot décrit les contradictions et les avancées de la pédagogie sociale et les politiques sociales dans le Brésil, mais spécifiquement les politiques tournées vers les enfants et les adolescents en condition de vulnérabilité sociale. Il considère que durant de longues périodes de l'histoire, cette parcelle de la population a été traité comme des délinquants et les solutions proposées par l’État ont été l'institutionnalisation et la punition.
Le code des mineurs (Brésil, 1979) a été une législation qui a assumé un caractère plus punitif qu'éducatif. Les enfants et les adolescents en condition de vulnérabilité sociale et leurs familles furent responsabilisés par la misère et par des conduites sociales « déviantes » dérivées des conditions précaires et déshumanisantes de vie.
La constitution de 1988 (Brésil 1988) et la doctrine de protection intégrale du statut de l'enfant et de l'adolescent amenèrent des avancés pour les garanties sociales et dans la manière de traiter les enfants et les adolescents comme sujets de droits. Il est nécessaire de rappeler que ces législations ont été la résultantes de luttes sociales.
Souza Neto présente l'influence de Paulo Freire dans la proposition d'espoir de ces droits pour les enfants et les adolescents au Brésil (...)
De cette manière, il est possible de percevoir les contributions de Paulo Freire pour la modification du concept d'enfants et d'adolescents comme sujets protagonistes de l'histoire et les influences de ce concept pour la formations des éducateurs sociaux au Brésil. (…)
2.2 L'engagement politique
Le positionnement politique de Freire est évident. Le politique chez Freire a pour optique de lier le regard pédagogique humanisateur et la réalité sociale, cela le conduit à considérer qu'il s'agit de dénoncer la réalité perverse. « Tout éducation est politique » affirme Freire, car il considère que toute l'éducation est une pratique sociale et de cette manière, elle est engagée comme une transformation des systèmes oppresseurs et cependant en recherche de libération.
Cet engagement politique que Freire défend dit le respect du lien nécessaire entre les pratiques pédagogiques et la défense des droits, par exemple, ou encore le projet de société que nous défendons.
Aux débuts de l'éducation populaire et de la pédagogie sociale, l'engagement politique des éducateurs et des apprenants étaient une question essentielle. Durant de nombreuses années aux Brésil, l'éducation populaire a été critiquée car considérée comme « spontanéiste » par beaucoup de chercheurs qui n'arrivaient pas à comprendre le sens et les formes spécifiques de construction de la citoyenneté et de la démocratie dans notre pays. Ces critiques ne reconnaissent pas les valeurs et les difficultés quand on travaille avec des processus démocratiques. L'exercice de la démocratie est ardu et exige une conscience politique partagée, des conflits et des consensus. (…)
Aussi bien l'éducation populaire comme la pédagogie sociale discutent de la nécessité de modifier les relations d'inégalités et d'oppression existant dans nos sociétés. Cependant pour beaucoup, ces questions peuvent paraître inaccessibles, elles ne le sont pas pour ceux qui pour qui croient dans les êtres humains et les transformations sociales. (…)
3. La vision d'un monde d'espoir
La vision du monde qui renforce la valeur du rêve et de l'utopie dans une perspective de l'histoire comme possibilité est cohérente avec les principes de l'éducation populaire comme chemin pour l'émancipation des opprimés. Cela consiste à concevoir l'être humain comme un être historique et social.
Graciani, chercheuse en pédagogie sociale, qui a beaucoup travaillé avec des enfants et des adolescents de rue, dans des conditions d'extrême vulnérabilité sociale, défend une conception optimiste et politique de l'éducation. Cette chercheuse propose des étapes méthodologiques expressives pour négocier avec les enfants et les adolescents de manière affectueuse et optimiste. Parmi ces méthodes figurent : la déterritorialisation de l'éducateur social par rapport à des valeurs préconçues, la nécessité de l'écoute, la conscience du moment de chaque enfant et adolescent, la nécessité de la préservation de l'intimité de ces personnes, la patience pédagogique et la clarté que le processus éducatif n'est pas linéaire, mais pleins de conflits et de contradictions. (...)
4. En guise de conclusion
L'oeuvre de Freire et les études de pédagogie sociale au Brésil inspirent des processus socio-éducatifs innovateur. La proposition réaffirmée par l'auteur et par ces études au sujet d'une éducation problématisatrice converge dans le champ social aujourd'hui. L'héritage de Freire est intimement articulé avec les mouvements sociaux, surtout dans les années 1960 et 70. (…)
L'éducation populaire défend une éducation socio-transformatrice, où la praxis est un élément fondamental pour l'effective transformation de l'homme, de la société et de l’État. La Pédagogie sociale, intéressée par la dynamique des conditions de vie des familles, des enfants, des jeunes, des adultes et des personnes âgés, s'insère dans un contexte de problèmes qui surgissent à partir de la condition sociale. Cependant, c'est le rôle des éducateurs de dépasser les discours de manière à ce que les pratiques constituent un sens transformateur des réalités qui affectent notre société.
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